Moins connues que les scènes champêtres et galantes, ce sont les motifs floraux et géométriques qui ont inspiré les premières toiles de Jouy. Des motifs directement inspirés des « indiennes » importées dès le XVIIème siècle. La découverte de ces motifs colorés imprimés sur des cotonnades fraîches et légères, qui tranchent avec les lourdes étoffes tissées, va connaître un engouement tel que les « indiennes » ont été frappées de prohibition.

Impossible à gérer, l’interdit est levé en 1759 et la production s’intensifie partout en France et à Paris où Oberkampf vient apporter son talent. Un siècle plus tard, ce sont les frères Braquenié qui prendront le relais et feront vivre la tradition des classiques de la toile de Jouy.
Grâce à ses finitions légères, cet abat-jour conique (25 cm à la base, 16 cm de pente), peut trouver sa place dans un intérieur contemporain ou « rajeunir » un décor plus ancien. Le coton aux fibres serrées ne révèle ni grain ni trame quand la lumière est allumée. Les motifs sont ainsi également mis en valeur lumière éteinte ou allumée (contrairement à la toile ou à un coton plus grossier).